Un éleveur devrait-il être autorisé à manipuler les gènes pour éliminer les maladies?

2024 Auteur: Olivia Hoover | [email protected]. Dernière modifié: 2023-12-17 06:50

Photos par: David Ishee

Un éleveur de chiens du Mississippi veut manipuler la génétique des chiens pour éliminer la maladie consanguine. Mais les règlements de la FDA posent des problèmes dans ce que beaucoup considèrent comme l’éthique de l’élevage de chiens.

David Ishee est un homme ordinaire qui vit dans le Mississippi rural. Quand il discute de ce qu'il veut faire avec l'édition génétique du mastiff qu'il élève, vous pensez qu'il était dans un laboratoire stérile avec un manteau blanc et quelques diplômes de science fantaisie. Nope - Ishee a commencé à se reproduire Il y a quelques années, Mastiffs, après une fuite dans sa maison, l'a laissé chasser un chien de garde qui était bon avec les membres de sa famille.

Ishee affirme que les mastiffs étaient autrefois une race de guerriers, mais des années de consanguinité médiocre et de maladies génétiques ont produit des chiens d'exposition paresseux et sans énergie. Ishee dit qu'en tant qu'éleveur, il veut ramener sa motivation et son athlétisme, mais surtout, sa santé. La reproduction a laissé de nombreuses races de chiens avec un pool génétique limité, ce qui se traduit par un manque de diversité génétique. Ceci est la cause de maladies graves telles que la brachycéphalie chez les bouledogues et l'hyperuricémie chez les dalmatiens.

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Il y a plusieurs années, Ishee a assisté à une conférence de TED sur le génie génétique et a décidé de déterminer s'il pouvait contribuer à la reproduction de maladies et à l'amélioration de la santé de ses mastiffs. C'est à ce moment-là qu'il a entamé des recherches sur les répétitions palindromiques courtes (CRISPR) regroupées régulièrement dans son propre laboratoire. Les mastiffs d'Ishee sont actuellement ce que les anciens guerriers étaient. Ses chiens font de 150 à 170 livres, 30 pouces et plus aux épaules, à la peau serrée, à la bouche sèche, et surtout à ses yeux, exempts de maladies héréditaires qui affectent souvent la race.

Ishee dit que fondamentalement, chaque éleveur aimerait ce qu'il fait mais pense que c'est coûteux ou difficile. Il a déclaré qu'aujourd'hui, commander de l'ADN synthétisé sur mesure est peu coûteux et facile, et que l'on peut regarder des vidéos pour apprendre à épisser les gènes.

Et c'est pourquoi la Federal Drug Administration intervient. La FDA estime qu'il pourrait y avoir des avantages potentiellement importants pour la santé, tant pour les humains que pour les animaux, mais ils craignent que le manque de réglementation entraîne des effets indésirables pour toutes les parties concernées. En conséquence, à la mi-janvier, la FDA a révisé ses directives pour les animaux produits avec des génomes édités et classe ces animaux comme médicaments vétérinaires.

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Le prochain projet CRISPR d'Ishee visait à éliminer l'hyperuricémie chez les dalmatiens, mais cette nouvelle révision de la FDA le soumet désormais à un processus rigoureux de permission et d'approbation, sans parler du coût, et pour un petit sélectionneur, cela n'est pas réalisable. Ishee est en conflit-CRISPR permet fondamentalement aux éleveurs de faire ce qu'ils ont toujours fait seulement plus rapidement, plus facilement. Mais il reconnaît également que les personnes mal intentionnées pourraient abuser de la technologie qu’il veut utiliser uniquement pour aider tous les chiens partout dans le monde. Il comprend donc le besoin de conseils. Il craint cependant qu’il soit créé sans prendre en compte le nombre croissant d’éleveurs et de passionnés de génétique comme lui, et rendre le processus impossible à mener à bien, le bien sera perdu.

Ishee peut continuer son expérimentation dans son «laboratoire», mais sous les conseils de la FDA, s'il devait créer un chien sans maladie, partager ses résultats pourrait le soumettre à des sanctions pénales. Il espère que davantage de réflexion et de réflexion sur le bien que l'on peut faire avec la modification génétique seront continuellement guidés, au lieu d'essayer simplement de contrôler qui peut utiliser la technologie en fonction du temps et de l'argent dont ils disposent.